Le robot de traite poursuit son irrésistible progression
Bovins lait
En équipant près d’une nouvelle installation sur deux, le robot de traite intéresse tout type d’éleveur. Malgré l’intensification de la concurrence, Lely et Delaval se partagent l’essentiel du marché.
Lely passe le cap des 2000 robots installés
Du côté des constructeurs, le dynamisme retrouvé des ventes favorise l’évolution et le renouvellement des produits. Après le creux de la vague de 2009 et 2010, où le marché était redescendu à moins de 500 robots, il devrait se vendre près de 800 unités en 2012. Le marché reste largement dominé par Lely et Delaval, qui réalisent à eux seuls plus de 85 % des ventes, Lely s’adjugeant plus d’une vente sur deux. En termes de robots installés, Delaval estime son parc à 1 300-1 400 automates, quand Lely annonce avoir passé la barre des 2 000 robots. La part du gâteau est mince pour les autres constructeurs, ce qui ne les empêche pas de poursuivre leurs investissements dans la traite robotisée. L’an dernier, le danois Sac a renouvelé son offre avec le RDS FutureLine MAX, tandis que Boumatic lançait son nouveau concept de robot à traite par l’arrière MR-S1. Fullwood Packo arrive cette année avec une nouvelle version de son robot Merlin. Quant à GEA Farm technologies, il s’est montré également très actif sur le terrain depuis le début de l’année avec son robot MIone.
Plus de 25 % des projets avec deux ou trois stalles
Le robot attire de plus en plus d’éleveurs de tous horizons, ce qui explique que 40 à 50 % des nouvelles installations de traite sont des robots. La majorité des investissements sont encore limités à un seul robot, mais les installations à 2 ou 3 stalles représentent dorénavant plus de 25 % des projets.